Acte barbare a eu lieu ce mardi dans un quartier populaire de Tunis : un jeune homme égorge un petit enfant de 4 ans après l’avoir violenté.
Nous ne pouvons qu’être révulsés et révoltés contre ce crime abject et horrible. Mais ce n’est que la manifestation extrême de la violence dans la société, une violence banalisée. Une agressivité latente qui finit par se manifester. A l’école, au collège et au lycée, l’agression des enseignants est devenue monnaie courante. La violence des enseignants est tout aussi condamnable. L’école était un lieu épargné c’est pour cela que j’en parle. La violence est aussi latente. Les trois quarts des femmes dans l’espace public se sentent agressés verbalement ou physiquement. L’agressivité est le lot des automobilistes et il suffit d’apostropher quelqu’un pour le voir s’en prendre violemment à ce qui n’était qu’une simple remarque. L’autorité ayant été bafouée aucun frein n’existe plus à cette violence réelle ou latente. Le cas extrême est ce qui est arrivé aujourd’hui. J’explique mais je ne justifie pas. Ce criminel mérite bien sûr un châtiment extrême.
Raouf Ben Rejeb