Le journal El-Watan a publié un article où il est notamment dit que les relations algéro-françaises passent brusquement de la sérénité à une nervosité palpable. Du moins du côté d’Alger. Paris semble déjà passer à autre chose. De la période la plus heureuse à la plus houleuse.
L’hystérie qui s’est emparée des partis politiques au pouvoir, des organisations syndico-patronales et de certains ministres ne connaît pas de répit. Elle franchit une nouvelle étape. Jeudi passé, c’était au tour du Conseil de la nation (Sénat) de reprendre le flambeau «patriotique» pour dénoncer «une campagne orchestrée contre l’Algérie à travers le comportement répréhensible du Premier ministre français».