Dans un excellent article publié par Amel Belhadj Ali dans «Web Manager Center », Hédi Djilani a notamment déclaré «drainer 15 millions de touristes de haute et moyenne gammes en Tunisie ne serait pas une œuvre impossible. Pour cela a-t-il ajouté «si seulement l’on réussissait à assurer la sécurité, à rassurer les investisseurs locaux et étrangers, à attaquer les chantiers tels que la qualité de service, l’amélioration des infrastructures hôtelière, la rénovation des produits artisanaux…. Des recettes que nous connaissons tous mais que nous avons du mal à mettre en exécution… ». Oui si Hédi cette Tunisie qui fut une destination de choix dans la région Méditerranéenne est aujourd'hui sinistrée sur le plan Tourisme et partant sur l’ensemble de son économie. Il est vrai que nous sommes tout à fait capables de redresser la barre mais faut-il essentiellement et impérativement que notre gouvernement et nos législateurs saisissent le rôle primordial que joue le Tourisme dans les rouages de l’économie nationale et agissent en conséquence dans le quotidien de leur tâche. La contribution du tourisme au PIB est bien supérieure à 7% annoncée par le gouvernement.
Selon le «compte satellite », mis en place et adopté par l’organisation Mondiale du Tourisme qui prend en considération le rôle du tourisme dans tous les secteurs économiques du pays, cette contribution vacille entre 12 et 15%. C’est pourquoi, il est extrêmement urgent pour notre économie d’ouvrir le dossier du Tourisme et de profiter de cette accalmie dans le secteur pour entamer une refonte totale de notre tourisme et de mettre en place une stratégie globale tout en prenant en considération les profondes mutations qui caractérisent aujourd'hui les tendances du tourisme dans le monde.
T.H