Nous avons été surpris à l’UPR (Union populaire républicaine) par la participation du Chef du gouvernement mercredi 2 mai à l’introduction en bourse de la firme pharmaceutique Unimed.
La présence du Chef du gouvernement entouré d’un staff aussi fourni était incongrue avec la nature de l’événement. Néanmoins, le plus grave est que Unimed a été au long des deux derniers mois au milieu d’une grosse controverse.
L’affaire du dossier de l’Enoxamed actuellement en instruction doit faire la lumière sur de sérieuses suspicions de favoritisme. L’instance de suivi et de révision relevant de la présidence du gouvernement avait rendu ses conclusions relatives à ce dossier. Elle a réconforté nos accusations et débouté la société Unimed. Il est à se demander si le chef du gouvernement est au courant des conclusions des instances qui relèvent de son autorité directe? Il semble que dans le présent cas c’est la logique des accointances qui prévaut.
Ce n’est certainement pas avec cette république des copains et des coquins que l’on combattra la corruption et le favoritisme. Bien au contraire, elle est en voie de leur offrir l’impunité totale marquée du sceau de la dite réconciliation. Cette caste peut vaquer à ses forfaits en toute impunité, en attendant un mouvement populaire salvateur.
Dr .Slimen Selmi
Membre du bureau politique